L'agence régionale de santé, le préfet de région Bourgogne-Franche-Comté et le recteur ont fait un nouveau point de situation ce jeudi 30 avril. Voici ce qu'il en ressort sur le plan scolaire.
Si on ne devait retenir qu'une info de cette conférence de presse ce serait celle-ci : la rentrée scolaire dans les deux académies de Bourgogne Franche-Comté n'aura pas lieu avant le 14 mai. Au niveau national, la date fixée jusqu'à présent était celle du lundi 11 mai.
« Les élèves ne reviendront pas avant le 14 mai »
Jean-François CHANET, le recteur académique de la région Bourgogne-Franche-Comté, Recteur de l'Académie de Besançon s'explique : « d’un commun accord, il nous a semblé souhaitable d’indiquer dès maintenant que la pré-rentrée aura lieu les 11 et 12 mai. Les élèves ne reviendront pas avant le 14 mai.» Jean-François Chanet précise qu'il fallait du temps pour organiser cette pré-rentrée des enseignants et le temps aussi de mettre en bon état sanitaire les établissements.
De nombreuses questions restent toutefois en suspens concernant cette rentrée scolaire. «Nous sommes encore avec plus de questions que de réponses. Mais ça ne doit pas être une source d’inquiétude» reconnait le recteur et c'est le cas notament pour les transports scolaires.
«Nous y travaillons activement avec la région. Nous aurons des réponses plus précises en début semaine prochaine. Nous nous sommes fixés ensemble l’objectif commun de pouvoir dire le 7 mai des choses précises et rassurantes aux familles».
Cette date du 14 mai concerne les élèves du primaire. La rentrée pour les élèves de 6e et 5e pourrait avoir lieu le 18 mai «si les conditions sanitaires le permettent», en fonction du classement des départements en «vert» ou «rouge».
Double charge de travail pour les enseignants ?
De nombreux enseignants redoutent de devoir assurer un double enseignement si la rentrée n’est pas obligatoire: celui dispensé dans les murs de l'école et celui à distance pour les enfants qui resteront à la maison. A cette crainte, Jean-François Chanet répond organisation collective. Il rappelle l’aspect inédit de la situation que nous vivons et la faculté déjà mise en oeuvre pour adapter l'enseignement à cette situation.
« Il va y avoir répartition et division des taches pour éviter aux enseignants d’assurer un double service qui supposera une très bonne articulation entre ce qui se fera en classe et à la maison … il va falloir organiser les choses avec des modalités différentes.» Pas sûr que cette réponse rassure les enseignants.